L'assureur-crédit Euler Hermes, filiale de l'assureur allemand Allianz, a dégagé en 2014 un bénéfice net en baisse de 3,7%, à 302 millions d'euros, un recul principalement lié à des éléments exceptionnels, selon un communiqué publié mercredi.

Pour 2015, si « la croissance économique mondiale devrait montrer une légère amélioration », avec un rebond de la demande, un niveau de liquidité satisfaisant et des prix de l'énergie en baisse, le groupe « ne s'attend pas à une diminution significative du risque d'impayés ».

Les résultats de 2014 ont notamment été affectés par une dépréciation de 17,2 millions d'euros passée sur le siège allemand d'Euler Hermes à Hambourg, à la suite de la décision de quitter les locaux pour un nouveau bâtiment en 2018. Le groupe pâtit également d'une base de comparaison défavorable, les résultats de l'année d'avant ayant bénéficié d'une plus-value exceptionnelle liée à des transferts vers Solunion, sa coentreprise avec l'Espagnol Mapfre.

En excluant ces deux éléments non récurrents, le résultat net est en hausse de 8,7%, relève le communiqué.

Le ratio de sinistralité (indemnisations des sinistres rapportées aux primes perçues) a reculé de 1,7 point à 48,8%, grâce à une sinistralité globalement en baisse. Le chiffre d'affaires a augmenté de 1,6% en 2014, à 2,52 milliards d'euros, principalement tiré par les zones Amérique (+9%), Asie (+21%) et Moyen-Orient (+5%). Le groupe proposera un dividende en hausse de 4,8%, à 4,40 euros par action au titre de l'exercice.

« Après des débuts prometteurs, les conditions économiques de cette année n'ont pas été à la hauteur des espérances, tout particulièrement en Europe », note Wilfried Verstraete, président du directoire cité dans le communiqué. « La réponse du groupe a été de renforcer sa présence internationale, d'innover sur ses canaux de distribution et sa gamme de produits et de maintenir une stricte gestion de ses risques », poursuit-il.