Stellium a annoncé la semaine passée la commercialisation de Fipavie premium évolution 2. Ce contrat d’assurance-vie dispose d’une option « revenus à vie », ce qui le rapproche des contrats dits à annuités variables ou « variable annuities », orientés vers l’épargne retraite.

Stellium, marque du Groupe Omnium Finance proposant notamment des produits de placement financier et d’investissement immobilier via son réseau de mandataires, a lancé un nouveau contrat d’assurance-vie principalement imaginé pour couvrir les risques de dépendance de ses assurés, selon un communiqué diffusé le 20 août.

Ce contrat multisupports se distingue en effet avant tout par son option « revenus à vie », qui peut être souscrite de 18 à 67 ans. Comme pour les assurances-vie à annuités variables, avec cette option, la vie du contrat s’articule en trois phases : « la phase d’épargne, la phase de retraits partiels programmés et la phase de rente viagère », cette dernière permettant d’assurer un complément de retraite à un âge où l’assuré peut potentiellement être en état de dépendance.

En résumé, le souscripteur décide en optant pour la garantie « revenus à vie » d’un taux de garantie de 4% ou 5% (à ne pas confondre avec le taux de rendement). Ce taux permet de calculer le montant de la rente viagère annuelle. Mais cette dernière ne peut pas être déclenchée avant 80 ans (85 ans pour un taux de garantie de 5%) au mieux.

Deux fonds en euros mais 4,75% de frais d’entrée

Ce contrat a été conçu par Oddo & Cie, banque d’investissement et de gestion de capitaux très active sur le marché des contrats à annuités variables. Fipavie premium évolution 2 affiche une cinquantaine de supports en unités de compte, dont la plupart sont gérés par Oddo asset management, mais surtout deux fonds en euros gérés par deux assureurs différents, l’un par Génération Vie, structure commune à Oddo & Cie et Allianz, l’autre par l’assureur Generali.

Les frais à l’entrée et sur versement atteignent 4,75%, précise la notice d'information. Les frais de gestion sont de « 0,96% maximum » sur les unités de compte et le fonds euros, les frais d’arbitrage de « 0,65% maximum ».