La banque française Natixis va supprimer 136 postes supplémentaires dans le cadre de la deuxième phase de son plan de restructuration, qui prévoit notamment la fermeture de sa petite activité pour particuliers, rapportent Les Echos mercredi soir.

Le détail de cette nouvelle phase, qui s'ajoute à 537 suppressions d'emplois lancées à l'automne, figure dans une note d'information remise aux syndicats par la direction de la filiale de BPCE, selon le quotidien les Echos.

Selon le journal économique, la filiale de BPCE prévoit notamment de fermer « d'ici mars 2015 », son « Agence centrale » dédiée aux particuliers, qui compte 16.000 clients et six agences à Paris. Cette activité, qui emploie 68 personnes, est « structurellement déficitaire » et ne dispose pas de « la taille critique inhérente au métier », selon la note de Natixis citée par les Echos.

Quant aux autres suppressions d'emplois, elle concernent les activités de traitement et de contrôle des opérations de la banque de grande clientèle, le « back et middle office » (49 postes). Ainsi que la fermeture de la « GAPC », une « bad bank » (structure contenant des actifs dépréciés ou « pourris »), qui se traduira par la disparition de 14 postes.

673 postes touchés par les restructurations

En octobre 2013, Natixis avait annoncé une restructuration visant à supprimer « environ 700 postes » d'ici 2015. Un premier plan visant 537 emplois avait été dévoilé dans la foulée. En cumulant les deux phases de la restructuration, les suppressions concernent donc actuellement 673 postes.