Quelques nouvelles réactions à la déclaration de politique génréale de Manuel Valls.

Hervé Morin, député UDI de l'Eure, président du Nouveau Centre : « Manuel Valls a présenté un catalogue de bonnes intentions, sans qu'il y ait un projet qui, face à l'urgence, soit en mesure de redresser sérieusement l'économie française. A l'exception de la réduction des charges, il n'y a aucun plan d'envergure pour refaire de l'économie française une économie compétitive : rien sur une fiscalité en faveur de l'épargne productive, rien sur un marché du travail plus flexible, rien sur la formation et l'éducation, rien sur l'encouragement du risque (...) Faute d'un socle politique suffisant, la majorité ne sera pas en mesure de provoquer l'électrochoc que les Français attendent » (communiqué)

Bernard Accoyer (député UMP et ancien président de l'Assemblée nationale): « Derrière le ton martial employé par le Premier ministre dans son discours de politique générale, il y a le flou, les incohérences et les reculs annoncés du gouvernement ainsi que le choix délibéré d'un nouvel accroissement de la dette publique. Flou sur la répartition entre l'Etat, l'assurance-maladie et les collectivités des 50 milliards d'économies sur la dépense publique, puisque qu'il manque 11 milliards d'euros pour parvenir aux 50 milliards d'euros annoncés. Flou pour le financement des allégements de charges prévus dans le pacte de responsabilité comme pour les réductions de la fiscalité des entreprises et des ménages annoncés par le Premier ministre, à hauteur de 20 milliards au total, qui pourtant ne doivent pas entraîner au final un accroissement de la dette publique (...) Au final, Manuel Valls a choisi de rester dans l'ambivalence du discours de François Hollande qui annonce des réformes sans réellement les mettre en œuvre » (communiqué).

Rachida Dati, ancienne ministre UMP et maire du 7-ème arrondissement de Paris : « Quand vous voyez toutes ces baisses fiscales, elles vont être compensées par quoi ? Ca va être encore les classes moyennes qui vont forcément être les victimes de cette baisse de charges sur les bas salaires, sur la suppression des cotisations patronales (...) C'est un catalogue, un discours très schizophréniques » (BFM TV)

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République : « La politique du gouvernement n'est pas la bonne et conduit notre pays dans le mur. Tout comme lors de son passage au Ministère de l'Intérieur, Manuel Valls ne fait que s'agiter, proposant une façon de faire certes différente de Jean-Marc Ayrault mais au service de la même politique qui n'est pas la bonne. Le malaise dans les rangs socialistes est d'ailleurs révélateur d'une majorité qui ne sait plus où donner de la tête. Tant que Manuel Valls ne s'attaque pas aux causes réelles des problèmes de notre pays, en instaurant un protectionnisme ciblé, un contrôle à nos frontières, en mettant fin à l'euro cher et en baissant massivement les charges des PME, il échouera tout comme a échoué Jean-Marc Ayrault » (communiqué).