Le groupe bancaire BPCE a enregistré au premier trimestre un bénéfice net en hausse de 13,2%, à 754 millions d'euros, et est en avance sur son plan stratégique qui arrive à échéance en fin d'année.

Le groupe a également renforcé sa solidité financière, en faisant grimper son ratio de fonds propres « dur » (apports des actionnaires et bénéfices mis en réserve rapportés aux crédits consentis) à 9,3% fin mars, selon le mode de calcul qu'imposeront les normes internationales de Bâle III début 2019.

BPCE, qui coiffe les Caisses d'Epargne et les Banques populaires, avait annoncé fin février la simplication des liens qui l'unissaient à sa filiale cotée Natixis sous forme de participations croisées. Les deux entités ont toutefois continué à renforcer leurs synergies. En matière de coûts, elles ont permis d'alléger les charges de l'ensemble du groupe de 962 millions d'euros eu 31 mars, l'objectif étant fixé à un milliard pour la fin de l'année dans le plan statégique 2010-2013. Du coup, les frais de gestion sont restés contenus, affichant un léger repli de 0,2% par rapport au premier trimestre 2012.

Par rapport à son programme de réduction du besoin de liquidités censé s'étaler jusqu'à fin 2013, le groupe a déjà dépassé le but qu'il s'était fixé. La réduction atteignait ainsi 38,8 milliards d'euros fin mars par rapport au 30 juin 2011, contre un objectif initial compris entre 25 et 35 milliards.

« Ces résultats du premier trimestre traduisent la poursuite de la consolidation du groupe, malgré un environnement économique devenu plus difficile », s'est félicité le président du directoire de BPCE, François Pérol, cité dans le communiqué. Il a également estimé que son groupe pouvait « aborder avec confiance l'année 2013, même si celle-ci ne devrait pas se traduire par une amélioration des conditions économiques, en France et en Europe ».

Le produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d'affaires) est pour sa part ressorti en hausse de 4,2%, à 5,68 milliards d'euros.