Selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié lundi, le secteur de l'immobilier, qui représente actuellement un tiers de la consommation mondiale d'énergie, pourrait réduire ses émissions de CO2 d'un quart d'ici 2050.

Pour l'AIE, la combinaison de techniques comme les panneaux solaires, les pompes à chaleur et l'énergie géothermique pourrait réduire d'ici 2050 les émissions de CO2 d'environ un quart par rapport à celles d'aujourd'hui et économiser 710 millions de tonnes d'équivalent pétrole dans les immeubles d'habitation, les locaux commerciaux et les édifices publics.

La majorité des potentielles économies identifiées dans le rapport peuvent être réalisées rapidement, car les technologies sont disponibles. Le remplacement des équipements de chauffage et de climatisation intervient dans une période comprise entre 7 et 30 ans alors que les bâtiments ont une durée de vie entre 30 et 100 ans, voire plus, souligne l'AIE, qui demande aux politiques gouvernementales de lever les « barrières ».

Le rapport de l'AIE est disponible en anglais à l'adresse suivante : http://www.iea.org/publications/free_new_Desc.asp?PUBS_ID=2400.