La hausse des prix du gaz pour les consommateurs français "sera en principe de 5%" à compter du 1er avril, a affirmé mardi le ministre de l'Industrie et de l'Energie Eric Besson.
« GDF Suez s'apprête à soumettre à la CRE (Commission de régulation de l'énergie) une demande d'augmentation du prix du gaz à effet du 1er avril. Cette hausse sera en principe de 5% », a déclaré Erci Besson lors de l'installation de l'Observatoire de la précarité énergétique.
Pour le ministre, « cette hausse de 5% ne génère aucune marge supplémentaire pour le fournisseur : elle permet seulement de couvrir la hausse des coûts d'approvisionnement de notre pays en gaz. (...) Ce chiffre correspond à un calcul automatique, en cours de finalisation, sur la base d'une formule qui a été auditée par la CRE et qui reflète le coût réel d'approvisionnement de GDF Suez. La hausse de tarif annoncée aurait été sensiblement supérieure (de l'ordre de 1,7 point) si GDF n'avait pas renégocié en partie ses contrats » d'approvisionnement.
Atténuer l'impact sur les plus modestes ?
La hausse du prix réglementé du gaz devrait néanmoins s'élever à 20% sur un an. La France importe 98% du gaz naturel qu'elle consomme. Eric Besson a rappelé que le gouvernement avait « décidé de ne pas modifier les prix du gaz en octobre 2010 et janvier 2011 » et que « les tarifs sont restés inchangés pendant tout l'hiver 2010-2011 ».
Devant l'Assemblée nationale, le ministre a ensuite assuré lors de la séance des questions au gouvernement que « le gouvernement (était) à l'oeuvre ». « Nous discutons avec les fournisseurs pour atténuer l'impact sur les consommateurs, et notamment sur les ménages les plus modestes », a-t-il déclaré, ajoutant que le gouvernement aurait « l'occasion de (s')exprimer sur le sujet dans les jours qui viennent ».
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