La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a salué un "accord historique" pour renforcer la solidité des banques face à de futures crises, "moins de deux ans après la faillite de la banque Lehman Brothers".

« Ces mesures historiques vont permettre aux banques d'être plus résistantes pour faire face à des crises économiques ou financières sans avoir besoin du soutien des Etats », note la ministre dans un communiqué diffusé lundi.

Réunis à Bâle dimanche, les banquiers centraux et régulateurs ont notamment décidé qu'au terme d'une phase d'adaptation qui s'achèvera fin 2018, le ratio de fonds propres « durs » des banques (actions et bénéfices mis en réserve) rapportés à leurs engagements devra atteindre 7%, contre 2% actuellement.

La mise en œuvre progressive de ces mesures « permettra de préserver la capacité des banques à prêter à l'économie et de ne pas compromettre la reprise économique », déclare Christine Lagarde tout en jugeant qu'il est « essentiel pour la stabilité financière » qu'elles soient appliquées dans toutes les zones économiques.

L'accord, qui répond à la décision du G20 de Pittsburgh en 2009 de tirer les leçons de la crise financière, sera présenté aux chefs d'Etat et de gouvernement lors du G20 à Séoul, les 11 et 12 novembre.