Le plan de soutien au secteur bancaire durant la crise financière a rapporté deux milliards d'euros à l'Etat en 2009, a annoncé mercredi le président Nicolas Sarkozy à Cholet (Maine-et-Loire), à l'occasion de ses vœux aux "forces économiques".

"J'avais pris devant les parlementaires et les Français l'engagement que le plan de soutien aux banques ne coûterait rien aux contribuables", a rappelé le chef de l'Etat, évoquant la "polémique sur le cadeau aux banques et aux banquiers" déclenchée à l'époque.

"Aujourd'hui, le résultat" est que "le plan de soutien a rapporté 2 milliards d'euros à l'Etat" qui "ont permis de financer des mesures en faveur des plus modestes et apporter des ressources substantielles pour investir", a-t-il dit.

En octobre 2008, le gouvernement avait créé la Société de financement de l'économie française (SFEF) pour permettre aux banques de se refinancer à moindre coût sur les marchés grâce à la garantie de l'Etat, ce qui leur devenait difficile en raison de la crise financière internationale.

En échange de sa garantie, l'Etat français a perçu 1,3 milliard d'euros de commissions.

Parallèlement, l'Etat avait apporté des capitaux aux banques françaises pour les consolider dans la crise et a perçu 713 millions d'euros d'intérêts lorsque ces banques ont remboursé ces sommes fin 2009.

Grâce à ces dispositifs mis en oeuvre par le gouvernement, "aucun Français n'a perdu son épargne" et "aucun établissement financier n'a fait faillite", a souligné Nicolas Sarkozy.