Inaugurée en 2023, la prime de 100 euros destinés aux conducteurs qui acceptent de covoiturer va être reconduite l'an prochain. Elle sera toutefois réservée aux trajets du quotidien (moins de 80 km).

Vous avez pris l'habitude de partager votre voiture pour vous rendre, chaque jour, sur vos lieux de travail, d'études ou de loisirs ? Depuis cette année, vous avez le droit à un coup de pouce financier. Dans le cadre d'un plan à 150 millions d'euros destiné à développer l'usage du covoiturage, le gouvernement a créé fin 2022 une prime de 100 euros à destination des Français qui jouent le jeu.

Bonne nouvelle ! Ce bonus va être reconduit en 2024, a annoncé aujourd'hui le gouvernement. Il se déclenche en deux temps. La somme de 25 euros est versée au conducteur après le premier trajet de covoiturage enregistré sur une des plateformes en ligne spécialisées, comme BlaBlaCar ou Star't. Un second versement de 75 euros tombe après le dixième trajet.

BlaBlaCar, Star't... La nouvelle prime de 100 euros pour le covoiturage fait un carton

La prime destinée aux trajets longue distance supprimée

Cette prime sera uniquement fléchée vers les trajets du quotidien, ceux de moins de 80 km. Cette année, le dispositif était complété par une seconde prime de 100 euros, cumulable avec la précédente et destinée aux voyageurs covoitureurs, ceux qui acceptent de partager leur voiture pour au moins 3 trajets longue distance par an. Elle va disparaître l'an prochain. En 2023, elle a représenté la moitié des bonus versés.

« L'habitude sur la longue distance est là, le plan a atteint son objectif », a estimé le cabinet du ministre des Transports, Clément Beaune. Sur ces longues distances, le covoiturage représente déjà jusqu'à 3% des trajets, contre 0,01% des trajets du quotidien, selon la plateforme Blablacar.

L'objectif du « plan covoiturage » est d'atteindre trois millions de trajets quotidiens à horizon 2027, contre 900 000 actuellement. Ce saut collectif permettrait à la France d'éviter 1% de ses émissions de gaz à effet de serre, selon les calculs du gouvernement.