39 euros par an : c’est le budget moyen 2020 des ménages français en produits postaux. Il va encore baisser en 2021, malgré la hausse de 4,7% des tarifs courrier.

C’est un symbole : au 1er janvier 2021, le prix du timbre vert - qui permet une distribution en 48 heures en France métropolitaine - passera le cap de l’euro : de 97 centimes à 1,08 euro, précisément, soit une hausse de 11,3%. Le timbre rouge - celui qui permet théoriquement une distribution dès le lendemain- grimpera de 1,16 à 1,28 euro (+10,3%).

Sont aussi concernés par la hausse l'Ecopli - le timbre gris, le moins cher, pour un envoi en quatre jours en moyenne - (de 95 centimes à 1,06 euro, +11,6%) ; l’autocollant de suivi - qui permet de disposer d’informations sur l’acheminement et la distribution des envois, prioritaires ou pas - (de 45 à 48 centimes) ; ou encore les envois Colissimo (+1,6%).

Un budget 2021 en baisse de 2 euros

Cette nette hausse (+4,7% au global), validée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep), a un but : permettre « d’assurer la pérennité du service universel dans un contexte d’accélération de la baisse des volumes du courrier transporté », a justifié La Poste dans un communiqué. Il s’agit, en clair, de financer le maintien de la distribution quotidienne de courrier sur tout le territoire, malgré la diminution des envois papier.

L’inflation du prix du timbre, en effet, ne va pas entraîner une hausse du budget moyen consacré par les Français aux produits postaux. Celui-ci est de 39 euros, « soit 0,1% de leur budget annuel », précise La Poste. Il devrait passer à 37 euros en 2021, la baisse de la consommation de courrier et de colis faisant plus que compenser la hausse des prix, selon le groupe public.