Les membres du Groupement des entreprises mutuelles d'assurance (Gema) ont fait moins bien que le marché en 2012, notamment en assurance-vie.

En assurance dommage, le Gema a enregistré une croissance de son chiffre d'affaires de 3,2%, à 12,85 milliards d'euros, alors que le marché a progressé de 4%, selon les données publiées en janvier par la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA).

Le groupement a gagné 102.000 sociétaires l'an passé, marquant un net ralentissement par rapport au gain de 340.000 assurés connu en 2011. « Cet écart trouve son explication à la fois dans la politique délibérée d'assainissement des portefeuilles engagée par un adhérent et dans la difficulté à accroître le sociétariat dans le contexte actuel », a relevé le Gema dans un communiqué. Il souligne notamment que le recul des achats de véhicules neufs a pesé.

Assurance-vie : décollecte nette de 120 millions d'euros

En assurance-vie, les mutuelles du Gema ont subi une décollecte nette (retraits supérieurs aux versements) de 120 millions d'euros, quand le marché connaissait une décollecte nette de 3,4 milliards d'euros. Dans ce domaine, le nombre de leurs sociétaires a grimpé de quelque 87.000, moins vite qu'en 2011 (100.000).

Le Gema gère ainsi une épargne d'environ 21.000 euros en moyenne par sociétaire, soit « un montant inférieur à celui auquel est situé le plafond du Livret A aujourd'hui (22.950 euros, ndlr) », a insisté Jean-Luc de Boissieu, secrétaire général du Gema lors d'une conférence de presse. L'encours global a augmenté de 2%, pour atteindre près de 97 milliards d'euros. Pour l'ensemble du marché, il a crû de 3% en 2012, à près de 1.400 milliards d'euros.