Les étrangers non résidents investissent de moins en moins dans l'immobilier en France, selon une étude du Conseil supérieur du notariat publiée lundi.

D'après les chiffres recueillis par les notaires, en 2020, 1,3% des acquisitions immobilières étaient le fait d'étrangers non résidents, un chiffre qui n'a jamais été aussi faible depuis 2010.

Les Britanniques, historiquement les acquéreurs les plus nombreux parmi les étrangers sur le marché immobilier français, sont en passe de se faire détrôner par les Belges.

Les Belges plus intéressés que les Britanniques

En 2020, ils ont représenté 22% des acquisitions, contre 20% pour les Belges. Et au premier semestre 2021, ils ont été dépassés : les Belges ont réalisé 22% des transactions contre 17% aux Britanniques.

Les Britanniques représentaient encore 34% des acquéreurs étrangers en 2015, un chiffre qui baisse progressivement depuis le vote pour la sortie de l'Union européenne en 2016.

Les autres nationalités les plus représentées en 2020 ont été les Allemands (9%), les Suisses et les Néerlandais (7% chacun).

La surface médiane des acquisitions par les étrangers non résidents n'a elle cessé d'augmenter, pour atteindre 95 mètres carrés en 2020. Les notaires l'expliquent par le fait qu'ils achètent de moins en moins en ville, où le prix au mètre carré est nettement plus élevé.

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Les départements où la part des acquéreurs étrangers est la plus forte sont surtout situés dans le Sud-Ouest (Creuse, Dordogne, Lot) et dans les Alpes (Alpes-Maritimes, Haute-Savoie).