L'opération « coup de pouce vélo », une aide de l'Etat destinée à la réparation de deux roues, est prolongée jusqu'à la fin de l'année et dotée de 20 millions d'euros supplémentaires. Avec déjà 620 000 réparations effectuées depuis avril, le plan vise désormais le million.

Prolongation dans le temps et augmentation de l'enveloppe budgétaire : l’opération « coup de pouce vélo », qui offre 50 euros d'aide de l'Etat pour faire réviser son deux roues au sein d’un réseau de réparateurs agréés est prolongée jusqu'à la fin de l'année 2020. Elle bénéficie même d'une rallonge de 20 millions d'euros, portant l'enveloppe totale allouée par le gouvernement depuis avril dernier à 80 millions d'euros. « La culture vélo, c'est aussi celle de la réparation. Depuis la fin du confinement, le @CoupdepouceVelo a déjà permis de réparer 620 000 vélos », s'est félicitée sur Twitter la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. Nouvel objectif fixé : atteindre le million de réparations.

Pour y avoir droit, le cycliste doit se rendre sur le site coupdepoucevelo.fr, sélectionner et contacter le réparateur agréé de son choix pour prendre rendez-vous. Il reçoit par la suite un SMS de validation. Le jour du rendez-vous, il apporte une pièce d'identité et doit payer l'éventuel reste à charge.

La fréquentation des pistes cyclables en France a progressé de 29% depuis la fin du confinement par rapport à la même période en 2019 selon l'association Vélo & Territoires. Pour l'achat d'un vélo électrique, l'Etat peut proposer, sous conditions de ressources, une aide pouvant aller jusqu'à 200 euros. Le plan de relance du gouvernement prévoit 200 millions d'euros sur deux ans pour aménager des pistes cyclables plus fonctionnelles et pratiques en construisant par exemple des tunnels ou des passerelles.

D'autres initiatives existent pour favoriser l'usage du vélo. Au travers du forfait mobilités durables, par exemple, les entreprises sont incitées à rétribuer leurs salariés venant au travail à vélo, en trottinette ou encore en covoiturage. Une start-up en partenariat avec une filiale de la Société Générale propose de faciliter la mise en œuvre de ce dispositif grâce à une carte de paiement sélective.