Les dépenses prévues par les consommateurs à l'occasion du Black Friday sont en forte hausse (+10%). En tout, près de 6 milliards d'euros d'achats sont attendus sur 3 jours à compter du vendredi 29 novembre.

Ils vont faire chauffer la carte bancaire. Le budget que les consommateurs vont consacrer au Black Friday, qui s’étale du vendredi 29 novembre jusqu’au 2 décembre avec le Cyber Monday, est en forte hausse.

Selon un sondage (1) que vient de réaliser l’institut OpinionWay pour le site iloveretail, un Français sur 2 prévoit de faire des achats à prix cassés à cette occasion sur les sites de commerce en ligne ou directement dans les magasins. Et le montant qu’ils vont y consacrer va augmenter de 21 euros pour un budget moyen de 233 euros, c’est donc 10% de plus que pour le cru 2018.

Jusqu'à 310 euros d'achats pour les seniors

Pas très étonnant alors que pour près d’un tiers des personnes interrogées, cet évènement représente la possibilité d'acheter en avance les cadeaux de Noël sans stress, mais également un bon moyen de faire des économies. En effet, il est possible de réaliser des achats avec des ristournes jusqu’à plus de 80%. Et ceux qui vont dépenser le plus sont les personnes âgées de 65 ans et plus : 310 euros. En tête des souhaits d’achats cette année chez les consommateurs, on trouve les vêtements, les chaussures et la maroquinerie (55%), suivis des dépenses en TV, Hi-fi, High-tech (33%) et l’électroménager (26%).

Malgré tout, la perception du Black Friday, importé des Etats-Unis dans l’Hexagone depuis 2013, n’est pas si bonne que cela. 53% des sondés jugent qu’il s’agit là d’une « trouvaille marketing de plus pour vous faire dépenser plus ». Les consommateurs devraient ainsi lâcher près de 6 milliards d’euros au cours de ces 3 jours de promotions, selon une autre étude de RetailMeNot et CRR.

Une frénésie d’achats qui donne le vertige à certains. Ainsi plus de 200 marques ont décidé de boycotter le Black Friday. Réunies dans un collectif appelé « Make Friday green again », elles jugent que cet événement incite à une « surconsommation artificielle. » Nature & Découvertes ou encore Jimmy Fairly ont adhéré à ce mouvement, explique Le Parisien.

(1) Enquête réalisée sur un échantillon de 1 047 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence ; l’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI les 16 et 17 octobre 2019.