Le litre de gazole a bondi de 8,7 centimes depuis le 1er janvier, dans le sillage de la remontée des cours du pétrole. Les prix des carburants devraient rester élevés au moins jusqu'à la fin juin.

Ils n’en finissent plus de grimper. Pour la dixième semaine de suite, les prix des carburants ont augmenté dans la foulée du rebond des cours du pétrole, avec une flambée de 27% pour le baril de Brent depuis janvier.

Selon les données publiées lundi par le ministère de la Transition écologique, le litre de gazole, qui représente 80% de la consommation de carburants routiers en France, vaut désormais 1,463 euro, soit un bond de 8,7 centimes par rapport au 1er janvier. Une tendance qui s’explique par la forte demande hivernale en fuel, le cousin du gazole.

Malgré cette valse des étiquettes dans les stations-services, le gazole est loin du record atteint début octobre à 1,5331 euro par litre. Un niveau de prix qui avait été le catalyseur du mouvement des Gilets jaunes. Quant aux autres carburants, leurs prix grimpent eux aussi. La semaine passée, le sans-plomb 95 (SP95) a augmenté de 1,05 centime, à 1,485 euro, et le sans-plomb 98 a pris 1,12 centime, à 1,543 euro. Enfin, le GPL a baissé de 0,5 centime à 0,843 euro le litre.

Les prix des carburants devraient rester sous tension tout au long du premier semestre. En effet, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui avait décidé à la fin de l’année, avec son allié russe, de limiter la production d’or noir pour faire remonter les cours, ne se réunira qu’au moins de juin, et non pas en avril, pour savoir si elle prolonge ou pas l’encadrement de sa production. Les automobilistes devront donc être patients.