La croissance française progresserait de 0,4% au quatrième trimestre, selon une première estimation de la Banque de France dévoilée lundi, un rythme identique à celui du troisième trimestre.

En octobre, l'industrie a connu un ralentissement principalement imputable au secteur automobile mais « les services continuent de croître rapidement » et « le bâtiment progresse nettement », selon la Banque centrale. Au contraire de l'automobile qui souffre du contrecoup de l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme antipollution européenne, « la fabrication de produits électriques, informatiques, électroniques et optiques progresse en revanche fortement », constate l'institut d'émission. Dans les services « les activités de publicité, d'information et de conseil sont très dynamiques », tandis que « l'intérim marque une pause ».

La croissance de l'économie française a connu un trou d'air au deuxième trimestre, tombant à 0,2%, avant de rebondir à 0,4% au troisième trimestre. Pour l'ensemble de l'année, la croissance escomptée par l'Insee ainsi que par le FMI est de 1,6%, contre 1,7% projeté par le gouvernement. Un niveau qui reste quoi qu'il en soit en deçà de celui de 2017, lorsque le PIB français avait progressé de 2,2% en données brutes (2,3% en données corrigées des jours ouvrés).