Le géant bancaire mutualiste BPCE, fruit de l'union des Banques populaires et des Caisses d'épargne, a annoncé jeudi un bénéfice net en hausse au 2e trimestre stimulé par le dynamisme de sa filiale Natixis, particulièrement dans la gestion d'actifs.

Entre avril et juin, BPCE, désormais dirigé par Laurent Mignon, ancien patron de Natixis, a dégagé un bénéfice net en hausse de 6,1% sur un an à 1,04 milliard d'euros et un produit net bancaire (PNB) - équivalent du chiffre d'affaires - aussi en progression de 3,1%, atteignant 6,2 milliards d'euros.

Le pôle « banque de proximité et assurance » de BPCE affiche des revenus quasiment stables (+0,9% en données retraitées), affectés par l'environnement de taux bas qui plombent les gains retirés des écarts de taux d'intérêts. Le groupe mutualiste continue de profiter du dynamisme de Natixis, sa filiale cotée d'investissement, de financement et d'assurances, pilotée par François Riahi, son nouveau directeur général.

Forte progression de Natixis

Au second trimestre, le bénéfice net de Natixis s'affiche en franche progression de 19% à 580 millions d'euros, un résultat bien au-dessus des attentes des analystes qui tablaient en moyenne sur un bénéfice de 491 millions d'euros, selon le consensus compilé par Bloomberg. Toujours au sein de cette filiale, le produit net bancaire est également ressorti meilleur que prévu, en hausse de 7% à 2,58 milliards d'euros.

Ces résultats s'expliquent essentiellement par la croissance des revenus dans les branches gestion d'actifs (+10% à 819 millions d'euros) et d'assurance (+8% à 193 millions d'euros). Seul point noir, la banque grande clientèle qui accuse un repli de ses revenus (-5% à 965 millions d'euros), en raison notamment de la volatilité des marchés.