Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, interrogé mercredi sur une éventuelle demande de modifications du budget 2015 français par la commission européenne, a assuré que Paris n'avait « pas de plan B ».

La commission, qui dispose depuis un an d'un droit de regard sur les projets de budgets nationaux, pourrait, selon plusieurs sources européennes, demander à la France de lui en présenter un révisé, alors que l'actuel prévoit 4,3% de déficit, loin des 3% du pacte de stabilité.

« Il y aura des remarques et c'est normal », a déclaré M. Le Foll sur Europe 1. « Mais le budget 2015 a été présenté. Je constate que dans la zone euro aujourd'hui - et j'ai vu les chiffres pour l'Allemagne - il y a un problème de croissance, un problème de déflation. L'un et l'autre font que le budget, en termes de déficits calculés entre les recettes et les dépenses est de plus de 3%. C'est la ligne de la France ».

Mais une réponse préparée pour éventuellement satisfaire à de nouvelles économies réclamées par Bruxelles, non : « il n'y a pas de plan B », a tranché le ministre de l'Agriculture.