Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) ont particulièrement la cote en ce moment. Selon les derniers chiffres publiés par l’Aspim, l’association française des sociétés de placement immobilier, leur collecte brute a dépassé les 3 milliards d’euros en 2013, se rapprochant ainsi du record historique.

« Attractivité confirmée, modernisation engagée » : c’est ainsi que l’Aspim (1) résume l’activité des SCPI en 2013. Le communiqué de l’association, publié ce mercredi, ne peut, en effet, pas passer à côté de l’attractivité grandissante de la « pierre papier ». Les chiffres parlent d'eux-mêmes : l’année dernière, la collecte brute a dépassé les 3 milliards d’euros (+4,8% par rapport à 2012) et est ainsi « proche de son record historique » précise le communiqué. La capitalisation des SCPI a également progressé de 9,1% sur les douze derniers mois et frôle ainsi la « barre symbolique des 30 milliards d’euros » détaille l’Aspim.

Dans le détail, la collecte nette est restée globalement stable par rapport à 2012 (-0,2%), à 2,5 milliards d’euros. Le marché secondaire des SCPI a connu une activité élevée à 522,6 millions d’euros, en hausse de 28,7% par rapport à 2012 (+35,6% par rapport à 2012 pour les SCPI « immobilier d’entreprise »).

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Une performance remarquée

« Les SCPI ont pu maintenir leur niveau de distribution par part par rapport à l’exercice précédent », note l’Aspim dans son communiqué. Le prix moyen des parts a même très légèrement progressé (+0,66%). Par conséquent, les rendements moyens de la « pierre papier » sont toujours aussi attractifs, au-dessus des 5% en 2013 (5,13% exactement contre 5,20% en 2012).

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« 2013 restera une année marquante dans l’histoire des SCPI », insiste Patrick de Lataillade, le président de l’Aspim. « Dans un contexte économique pourtant perturbé, les chiffres confirment une nouvelle fois leur attractivité auprès des épargnants ». Mais le président de l’association voit plus loin que les bons résultats de l’année passée : « cette même année 2013 a vu, à l’occasion de la transposition de la directive AIFM, le succès du projet porté par l’Aspim de modernisation du cadre juridique de ces fonds d’investissement immobilier. Les gestionnaires disposent désormais des outils nécessaires pour évoluer aisément dans l’environnement de plus en plus sophistiqué et compétitif de l’investissement immobilier », conclut-il.

(1) L’association française des sociétés de placement immobilier est la « structure de représentation de la gestion des fonds immobiliers non cotés que sont les SCPI et les OPCI », d’après sa propre définition.