L'annonce du lancement en janvier prochain d'un nouveau Plan épargne en actions dédié aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire est « une bonne nouvelle » pour le financement de ces sociétés, a déclaré le Medef lundi 26 août.

Pierre Moscovici a annoncé lundi, lors d'un déplacement à Lannion (Côtes-d'Armor) la création de ce PEA-PME, d'un plafond de 75.000 euros et qui disposera des mêmes avantages fiscaux que le PEA existant, à savoir une exonération de la fiscalité sur les dividendes et les plus-values après 5 ans.

« L'annonce par Pierre Moscovici du lancement prochain du PEA-PME est une bonne nouvelle pour l'accès de nos TPE, PME et ETI aux financements dont elles ont besoin pour investir, innover et se développer à l'international », a réagi la plus grande organisation patronale de France dans un communiqué. « En incluant les titres de PME et ETI cotés et non cotés, ainsi que la possibilité des titres obligataires, cet instrument répond, dans ses grandes lignes, aux demandes exprimées par le Medef », se félicite le Medef.

« Redresser les marges de nos entreprises »

Pierre Gattaz, président du Medef, s'est réjoui de cette « initiative positive » dans ce même communiqué, évoquant au passage un besoin de mesures complémentaires : « La première d'entre elles est bien entendue la rentabilité de l'investissement. Il convient donc d'agir de manière ambitieuse pour redresser les marges de nos entreprises et tous les aspects de leur compétitivité, ainsi que réduire la pression fiscale pesant sur les investisseurs et entrepreneurs. »

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Le Medef ajoute dans son communiqué que le PEA-PME « ne résout pas l'ensemble des problèmes de financement auxquels sont confrontées » les petites et moyennes entreprises, notamment du fait du « resserrement des contraintes prudentielles auxquelles les banques, première source de financement » des très petites entreprises (TPE), petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI), sont soumises, jugeant nécessaire d'« agir au niveau européen et international pour mieux calibrer les règles prudentielles ».