Malgré les réserves du FMI, qui a relevé sa prévision pour cette année mais se montre bien moins optimiste pour l'an prochain, le gouvernement français a réaffirmé ses prévisions de croissance pour 2012 et 2013,

Dans un communiqué commun, François Baroin et Valérie Pécresse « réaffirment les prévisions de croissance du Gouvernement pour 2012 et 2013 (soit 0,7% et 1,7%, NDLR), et la trajectoire de retour à l'équilibre des finances publiques telles que prévues dans le programme de stabilité pour 2011-2016 ». Les deux ministres se sont également félicités « de la révision à la hausse de la prévision de croissance du FMI pour la France en 2012 », portée de 0,2% à 0,5%. Selon eux, « cette révision, la plus forte des pays de l'OCDE confirme la bonne tenue de l'économie française dans un environnement économique international fragile ».

Le FMI table sur 1% en 2013

Le Fonds monétaire international a porté mardi sa prévision de croissance pour la France en 2012 à 0,5% contre 0,2% précédemment, se rapprochant ainsi des 0,7% espérés par Paris. Mais il table sur un taux de croissance de 1% l'an prochain, loin des 1,7% visés par le gouvernement.

Par ailleurs, Bercy a pris acte de la révision des prévisions du FMI pour le déficit public français sur la période 2011-2013, « en amélioration par rapport à ses prévisions antérieures ». Les objectifs gouvernementaux de déficit pour 2012 et 2013 restent à respectivement 4,4% 3,0% du PIB, poursuivent les ministres, ajoutant que le résultat de 2011 (avec un déficit de 5,2%, quand le FMI prévoyait 5,9% en septembre) « témoigne une nouvelle fois de la crédibilité des prévisions économiques du gouverment et de sa détermination à tenir ses engagements en prenant en tant que de besoins les mesures nécessaires ».