Le ministre de l'Economie François Baroin et son homologue du Budget Valérie Pécresse se sont montrés confiants dimanche dans la capacité de l'économie française à tenir cette année, malgré la crise, le nouvvel objectif fixé cet été de 1,75% de croissance.

« On a corrigé la croissance à la sortie de l'été », a rappelé M. Baroin, invité du « Grand Rendez-Vous » Europe 1/I-Télé/Le Parisien-Aujourd'hui en France. « On était sur une ligne à 2%. On l'a corrigée à 1,75 et nous avons des raisons sérieuses de considérer que c'est atteignable », a-t-il assuré. Il a estimé que le gouvernement avait pris les mesures nécessaires avec son vaste plan d'austérité pour 2011 et 2012, présenté fin août, qui devrait permettre de rapporter 12 milliards d'euros de recettes à l'Etat.

« On a pris les mesures nécessaires pour garantir ce qui est le plus important », a assuré M. Baroin. « Il n'y aura pas un euro de dépassement en termes de déficit par rapport à ce que nous avons pris comme engagement », a-t-il insisté. Si le gouvernement a choisi de raboter certaines niches fiscales, « il n'est pas question une seconde d'avoir une hausse généralisée des impôts » en 2012, a encore martelé le ministre.

La ministre du Budget et porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, invitée du Forum Radio J, a abondé dans le même sens. « Aujourd'hui, nos prévisions de croissances sont jugées réalistes », a-t-elle assuré. Elle a jugé inutile un relèvement du taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). « Je ne crois pas que ce soit nécessaire d'augmenter la TVA aujourd'hui. »