Dans l'édition de février de son enquête mensuelle sur le moral des ménages, l’Insee indique que les Français sont moins nombreux à estimer que le moment est favorable pour épargner, bien qu’ils jugent leur capacité d’épargne plus grande qu’en janvier.

C’est un paradoxe bien français : en février 2013, les ménages estiment que leur capacité d’épargne augmente mais ils sont moins nombreux à considérer que le moment est favorable pour épargner. En effet, selon le dernier indicateur de l’Insee, l’opinion des ménages sur leur « capacité d’épargne actuelle » gagne deux points et celle sur leur « capacité à épargner dans les mois à venir » gagne un point par rapport au mois de janvier. Dans le même temps, l’indicateur sur l’opportunité d’épargne chute et perd cinq points. Toutefois, ce solde reste 12 points au-dessus de sa moyenne de longue période.

En temps de crise, les Français jouent généralement les fourmis et aiment épargner. Alors pourquoi cette baisse de la volonté d’épargner ? Les ménages réagissent peut-être à la baisse du rendement de leurs livrets défiscalisés, Livret A et Livret de développement durable, qui est passé de 2,25% à 1,75% au 1er février 2013.

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Les autres chiffres fournis par l’Insee, eux, attestent du peu de confiance qu’ont les Français à l’égard du contexte économique actuel. Ainsi, en février, les ménages sont plus nombreux à anticiper une augmentation du chômage (+3 points) et leur opinion sur « le niveau de vie passé » baisse de 3 points.