Selon Capital, plus d'un millier de retraités n'a pas profité de la hausse du minimum contributif (Mico). Une erreur informatique a pénalisé ces retraités et elle doit être corrigée manuellement d'ici... à l'été 2024.

Une erreur informatique a privé plus d'un millier de retraités, touchant des pensions de l'étranger, du minimum contributif (Mico) auquel ils pouvaient prétendre, a révèlé Capital en fin de semaine dernière. En clair, ces retraités n'ont pas profité de la hausse de la pension de 25 euros par rapport à son niveau d'avant la réforme des retraites et sa version majorée, qui grimpe jusqu'à 100 euros. « Ils ont reçu un courrier leur indiquant qu'ils ne pourraient plus percevoir le Mico et même qu'ils devaient rembourser le trop-perçu, s'élevant parfois à plusieurs milliers d'euros », raconte un délégué syndical à Capital.

Selon les informations du site économique, la mise à jour informatique de la réforme des retraites n'a été réalisée pour ces 1 400 retraités lésés. « Le Mico a bien été suspendu pour un gros millier d'assurés dont on attendait l'information sur leur montant de retraite étrangère, confirme la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) à Capital. Et donc comme le Mico a été suspendu automatiquement, il a été estimé qu'auparavant il a été payé à tort et qu'il fallait le récupérer. Mais depuis nous avons corrigé le tir », tient à rassurer la Caisse.

La mise à jour a dû être faite à la main, ce qui allonge la durée de la procédure et a demandé plus de travail aux équipes. « Les personnes qui sont éligibles à cette majoration de pension feront partie de la deuxième vague des revalorisations qui doit avoir lieu d'ici à l'été 2024 », promet l'Assurance retraite.

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