Une bonne nouvelle pour les consommateurs vient d'entrer en vigueur. Il sera plus simple d'exiger le remboursement ou le remplacement d'un bien acheté en cas de défauts.

C’est une petite nouveauté qui vient d'arriver. Depuis le jeudi 1er juillet, quand vous réalisez certains achats chez Leclerc, Darty, Boulanger, Intersport…, la facture ou le ticket de caisse doit mentionner l'existence et la durée de la garantie légale de conformité. Il s'agit d'une garantie de 2 ans obligatoire due par le vendeur qui couvre tous les défauts de conformité existant déjà à la date de livraison du produit. Dans ce cas, l’acheteur peut exiger la réparation, voire le remplacement du bien. Si cela est impossible, il peut le rendre et se faire rembourser, ou alors le garder et se faire indemniser d’une partie du prix.

Comment obtenir le remboursement ou l'échange d'un produit défectueux ?

Voici les biens concernés par cette nouvelle obligation prévue à l'article 20 de la loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire : les appareils électroménagers, les équipements informatiques, les produits électroniques grand public, les appareils de téléphonie, les appareils photographiques, les appareils, dotés d'un moteur électrique ou thermique, destinés au bricolage ou au jardinage, les jeux et jouets, y compris les consoles de jeux vidéo, les articles de sport, les montres et produits d'horlogerie, les articles d'éclairage et luminaires, les lunettes de protection solaire ou encore les éléments d'ameublement. Cette obligation concerne seulement les achats réalisés en magasin et non pas en ligne.

Mais le consommateur devra être vigilant. A compter de 2023, l’impression systématique du ticket de caisse sera interdite, sauf si le client le demande. « Si vous ne possédez pas de compte fidélité sur lequel vous pourrez retrouver votre ticket, réfléchissez avant de répondre « non » au caissier ou à la caissière. Car sans ticket, il vous sera souvent impossible de faire valoir la garantie si le produit s’avère défectueux. Vous ne pourrez pas non plus prouver que le produit avarié ou dangereux que vous rapportez a bien été acheté dans ce magasin-là », prévient 60 millions de consommateurs.

La suppression du ticket de caisse, une fausse bonne idée ?