La Commission européenne interroge via un questionnaire en ligne les citoyens de la zone euro sur l'avenir de ces deux petites pièces rouges. Plusieurs pays ont déjà décidé de s'en détacher.

En 2013, l'Union européenne avait estimé la facture de la frappe des pièces de 1 et 2 centimes d'euro à 1,4 milliard d’euros en 10 ans. En 2020, la Commission européenne s'interroge sur la nécessité de les conserver, ces petits bouts de métal qui traînent dans les poches et coincent les machines à laver.

Mais avant de prendre sa décision, elle a décidé de consulter - du 28 septembre 2020 au 11 janvier 2021 - les citoyens de la zone euro (19 Etats) pour recueillir leur avis. Et si « les petites pièce rouges » étaient limitées à celles de 5 centimes, la Commission mettrait en place des règles d'arrondi pour les paiements à partir de 2022.

Sur la forme, il faut répondre à un questionnaire, auquel on se connecte via une adresse e-mail ou un compte Twitter, Facebook ou Google et où on trouve des explications comme « les montants se terminant par 1, 2, 6 ou 7 cents sont généralement arrondis à la baisse tandis que les montants se terminant par 3, 4, 8 ou 9 cents sont généralement arrondis à la hausse ».

Plusieurs pays européens, la Belgique, l'Irlande (2015), la Finlande, les Pays-Bas ou l'Italie ont déjà fait un pas vers la disparition des deux pièces en arrondissant les paiements en espèce à 5 centimes près, rappelle Le Point. Ils représentent 100 des 342 millions de citoyens qui utilisent l'euro chaque jour.

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