Héritier du Comité national SEPA, qui avait supervisé la transition vers le virement et le prélèvement européens, le Comité national des paiements scripturaux s’est réunie pour la première fois le lundi 4 avril. Sa mission : encadrer la modernisation des moyens de paiement en France.

En octobre 2015, le ministre des Finances Michel Sapin avait dévoilé sa stratégie nationale sur les moyens de paiement, une feuille de route destinée à moderniser, sécuriser et développer l’écosystème français des paiements. Un effort supervisé par le Comité national des paiements. Celui-ci s’est réuni pour la première fois hier lundi 4 avril, rapporte dans un communiqué commun la Fédération bancaire française (FBF), la Banque de France et l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE).

L’instance en a profité pour annoncer ses « objectifs immédiats » : accroître l’acceptation des paiements par carte bancaire et par virement ; faciliter le développement des paiements instantanés ; favoriser le déploiement du paiement sans contact ; trouver, enfin, des alternatives au chèque. Deux groupes de travail permanents ont été créés : un consacré aux moyens de paiement SEPA et au chèque, le second à la carte bancaire et aux nouveaux moyens de paiement, sur lesquels le Comité effectuera un travail de veille.

C’est également en son sein que seront définies les positions françaises sur les travaux menés au niveau européen par le Conseil des paiements de masse en euros (Euro Retail Payments Board, ERPB). Cette organisation promeut notamment la création d’un système paneuropéen de paiements instantanés, sur la base du virement SEPA.

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