Le déficit budgétaire français était moindre en février 2014 qu'il n'était un an auparavant, avec un solde général d'exécution à -25,7 milliards d'euros contre -27,1 milliards à fin février 2013, a annoncé mardi le ministère des Finances et des Comptes publics.

En janvier déjà, le déficit de l'Etat avait enregistré une baisse, mais de seulement 100 millions par rapport à fin janvier 2013.

Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) s'élèvent au 28 février 2014 à 64,8 milliards d'euros contre 64,4 milliards à fin février 2013. Le ministère précise néanmoins que cette différence est liée à un versement de 1,3 milliard consacré aux investissements d'avenir, qui ne s'intègre pas dans la « norme des dépenses » car est considéré comme exceptionnel. Exception faite des investissements d'avenir, le montant des dépenses est en diminution d'un milliard d'euros en comparaison avec fin février 2013, a précisé Bercy.

Nette augmentation des recettes

Côté recettes, elles sont meilleures qu'il y a un an, s'établissant à 46,8 milliards d'euros à fin février 2014 contre 44,1 milliards l'année précédente.

Dans l'ensemble des rentrées, les recettes fiscales sont en progression de 2,4 milliards par rapport à fin février 2013. Selon le ministère des Comptes publics néanmoins, cette progression est « encore peu significative en ce tout début de gestion ». Le produit des recettes non fiscales à fin février est proche du niveau observé à la même date en 2013, a-t-il précisé.

Enfin, le solde des comptes spéciaux est en baisse de 900 millions d'euros par rapport à un an plus tôt mais ce solde « n'est pas significatif à ce stade de l'année », selon Bercy.