Le président du Medef, Pierre Gattaz, a indiqué lundi à Matignon qu'il souhaitait que la « remise à plat » de la fiscalité promise par le gouvernement débouche sur des « résultats tangibles au plus tard à l'été » 2014.

Le président du Medef Pierre Gattaz a été reçu comme les autres partenaires sociaux lundi par Jean-Marc Ayrault et plusieurs ministres au sujet de la « remise à plat » fiscale annoncée par le Premier ministre la semaine dernière. « Il y a un constat de la gravité de la situation, de l'urgence de la situation économique et pour l'emploi », a dit à la presse Pierre Gattaz à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre.

Il a aussi salué la méthode de « la concertation, qu('il) avait demandée depuis plusieurs semaines pour sortir le pays de l'ornière ». « Le Medef a réexprimé son obsession de l'emploi et de la croissance, qui ne peuvent passer que par la compétitivité des entreprises », a ajouté Pierre Gattaz.

Gattaz veut ouvrir « cinq chantiers »

Le président du Medef veut ouvrir « cinq chantiers : la baisse des dépenses publiques, la baisse du coût du travail, la baisse de la fiscalité des entreprises, la simplification et les freins à l'emploi ». Il prône en particulier « une vraie baisse des dépenses publiques » et un « moratoire sur tout ce qui se passe en termes de réglementations qui concernent l'entreprise ».

« Nous voulons qu'il y ait des résultats tangibles à l'été, aujourd'hui il y a urgence », a-t-il fait valoir. « Donc, nous avons demandé que ce chantier, s'il s'ouvre, ait des résultats tangibles au plus tard à l'été pour améliorer la compétitivité des entreprises », a conclu Pierre Gattaz, qui n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes.