Le plan "Espoir banlieue" lancé vendredi par le gouvernement, n’a pas convaincu le parti socialiste qui le considère comme "un ensemble de mesurettes sans vision ni financement".

« Dans la douleur et la confusion, après de multiples reports, le +plan Marshall+ promis par le candidat Sarkozy a définitivement laissé la place à un ensemble de mesurettes sans vision ni financement. La montagne a accouché d'une souris », affirme Vincent Lena, secrétaire national PS à la solidarité urbaine, dans un communiqué.

Pour le PS, les mesures annoncées sont « dérisoires et stigmatisantes ». « Ce ne sont pas 50 bus qui vont arrêter la catastrophe annoncée de la carte scolaire », et « les caméras de vidéo surveillance et les drones ne remplaceront jamais la présence policière et le dialogue avec la population ».

Le parti socialiste remet également en cause la crédibilité de la secrétaire d’Etat Fadela Amara qui « prétend avoir obtenu ce qu'elle voulait, alors qu'elle n'a eu que des miettes du gâteau fiscal de 15 milliards d'euros offerts aux plus favorisés il y a tout juste un an ». Vincent Léna prévoit aussi que « la maison à 15 euros par jour échouera comme la maison à 100.000 euros de Jean-Louis Borloo » et « l'enveloppe de 500 millions d'euros prévue pour les transports et prélevée sur le Grenelle de l'Environnement ne servira qu'à financer 3 lignes de tramway, quand plusieurs centaines de quartiers souffrent d'enclavement ».