La banque Natixis, filiale du groupe BPCE, a enregistré au premier trimestre un bénéfice net en baisse de 12% à 412 millions d'euros, du fait d'un effet comptable lié à sa dette, mais légèrement supérieur aux attentes.

Lors du trimestre, Natixis a vu la valeur de sa dette réévaluée grâce à l'amélioration des conditions de marché. Elle a été contrainte de prendre en compte cette évolution et de passer une charge supplémentaire de 108 millions d'euros, selon le communiqué publié jeudi. La banque a également pâti d'un effet de base fiscal défavorable, son taux d'imposition étant passé de 11,3% au premier trimestre 2010 à 31,5% pour la même période de 2011.

Pour autant, si le résultat affiche un recul, il est légèrement supérieur aux attentes, l'ensemble des prévisions d'analystes consultées par l'AFP tablant sur un bénéfice net un peu inférieur à 400 millions d'euros.

Autre fait marquant du trimestre, l'impact du portefeuille de titres illiquides (difficiles à vendre) et géré en extinction (sorti du portefeuille principal de la banque) s'est limité à 8 millions d'euros, confirmant la normalisation progressive de cet ancien foyer de pertes.