Le tourisme social est le "second axe de développement" de la Caisse des dépôts (CDC) dans le secteur du tourisme, a déclaré son directeur général adjoint Antoine Gosset-Grainville dans un entretien aux Echos publié lundi.

Dans le cadre de son activité d'investisseur d'intérêt général, la Caisse des Dépôts contribue financièrement à des projets en faveur du tourisme familial et associatif. Ce secteur a, comme pour la plupart des hébergements touristiques marchands, accumulé au fil du temps un retard de réinvestissement affectant l'attractivité de l'offre et parfois la survie des sites, avait récemment souligné la Caisse à l'occasion de l'inauguration d'un village de vacances à La Plagne (Savoie), fin janvier. La CDC contribue à mobiliser des fonds spécifiques pour maintenir et développer les capacités d'accueil de ce secteur.

La CDC intéressée par l'hébergement de loisirs

Par ailleurs, arguant que le tourisme est « porteur de développement territorial », la CDC entend « donc participer à sa consolidation, notamment dans le domaine de l'hébergement de loisirs », a indiqué M. Gosset-Grainville au quotidien économique. « Nous réfléchissons à l'éventualité de nous y renforcer », a-t-il ajouté en rappelant que la CDC opérait d'ores et déjà sur ce secteur via sa participation de 40% dans Belambra (ex-VVF vacances), numéro un des clubs de vacances.

Au mois de novembre, Le Figaro, citant des sources proches du dossier, avait rapporté que la CDC souhaitait négocier avec le fonds Groupama Private Equity pour lui racheter sa participation de 55% dans Belambra. L'objectif de la CDC est d'agréger à son activité immobilière des acteurs du secteur des résidences de vacances et du tourisme social, soit en les rachetant soit en leur proposant des partenariats, expliquait alors le Figaro.

La CDC est en outre l'actionnaire de référence de la Compagnie des Alpes, agit comme partenaire financier d'Eurodisney et du Club Med et possède 20% du capital du Futuroscope. Par ailleurs, la Caisse des dépôts n'exclut pas de céder certaines de ses participations en vue de « faire respirer son portefeuille », selon la formule de M. Gosset-Grainville, cité par les Echos.