Les sénateurs socialistes se sont félicités, mardi dans un communiqué, de la censure par le Conseil constitutionnel des articles relatifs à la médecine du travail "qui n'avaient pas leur place dans la loi de réforme des retraites".

Jean-Pierre Godefroy, sénateur de la Manche, au nom du groupe PS, souligne que « sur le fond, cette réforme préfigurait la fin de la médecine du travail et la transformait en un service de santé publique au rabais dirigé par les employeurs ».

Une invitation pour le gouvernement à rouvrir le dialogue avec les organisations syndicales ?

« Elle privait les médecins du travail de leurs prérogatives et menaçait leur indépendance » ajoute-t-il.

« En censurant ces articles, le Conseil constitutionnel offre aujourd'hui l'opportunité au gouvernement de revoir sa copie » et « dans l'attente d'un nouveau texte, les sénateurs socialistes l'invitent à rouvrir le dialogue avec les organisations syndicales pour sauver ce modèle unique au monde ».