Le Conseil de stabilité financière (FSB) travaille avec trente banques et assureurs sur le risque systémique et sur la gestion de crises financières internationales, a indiqué lundi à l'AFP une source de marché, confirmant partiellement une information du Financial Times.

Le FT fait état d'une liste établie par le FSB qui comprend les établissements considérés comme systémiques, ce qui signifie que leur défaillance pourrait affecter l'ensemble du système financier.

Selon la source de marché, le FSB, organisme international basé à Bâle en Suisse, n'aurait pas dressé de liste mais convié ces trente institutions à participer au groupe de travail qu'il a mis en place au printemps pour examiner la question de la "coopération transfrontalière dans le cadre de la gestion de crise".

Ce groupe de travail est coordonné par le gouverneur adjoint de la Banque d'Angleterre, Paul Tucker.

"Le FSB n'a pas de liste du risque systémique", a-t-il fait savoir lundi dans un message électronique.

"Il n'est pas possible d'établir ex ante quels établissements sont d'importance systémique, parce que l'importance systémique est particulière à chaque situation, comme l'a montré cette crise", a ajouté le Conseil.

Le FSB a néanmoins confirmé avoir identifié des institutions financières "actives sur le plan global" et avoir confié leur suivi à l'un de ses collèges de supervision.

"Ces institutions ont été choisies en regard des besoins en matière de partage d'information et de coopération, mais pas nécessairement sur la base de leur importance systémique", a ajouté le Conseil.

"La composition de ce groupe est susceptible d'évoluer et ne correspond pas à celle présentée par le FT", a assuré le FSB.

Parmi les trente établissements figurent 24 banques et 6 assureurs, dont les français Société Générale, BNP Paribas et Axa.