Le recours à la signature électronique, qui permet d’authentifier des documents dématérialisés, est de plus en plus présent dans le quotidien des Français, en particulier dans la relation avec leur banque.

Limiter la paperasse, se libérer des archives papier, améliorer la souscription à distance : ce sont quelques-uns des avantages de la signature électronique, une technologie qui permet de signer des documents numériques. Déployée depuis une petite dizaine d’années, elle est désormais connue de la plupart d’entre nous : près de 8 Français sur 10 (79%) y a déjà eu recours, selon un sondage publié par Universign (1). Un pourcentage qui monte à 85% chez les moins de 55 ans.

C’est surtout dans leur vie privée que les Français sont sollicités pour signer de manière électronique. Son principal usage, qui concerne 45% des sondés, se rapporte en effet à la banque : ouverture de comptes, authentification de transactions, etc. Elle devance l’assurance (41%), le commerce en ligne (28%) et l’immobilier (15%). La signature électronique est en revanche moins courante dans le contexte professionnel : 25% seulement des sondés y ont déjà eu recours, surtout pour établir un document juridique ou financier (49%) ou signer un contrat client (31%).

Plus généralement, la signature électronique semble jouir d’une bonne image, selon le sondage. Ils sont rares, en effet, à refuser de l’utiliser : moins de 2% du panel, qui préfèrent avoir une preuve matérielle (57%) ou craignent une fuite de données sur internet (29%). A l’inverse, les Français interrogés lui trouvent plutôt des avantages, notamment la rapidité du traitement (67%) et la simplicité d’utilisation (57%).

(1) Enquête réalisée auprès de 1 007 personnes représentatives de la population française de plus de 18 ans. Sondage effectué en ligne par YouGov, du 14 au 15 janvier 2020.