Prix erronés en caisse, intoxications alimentaires ou encore pratiques commerciales douteuses… La plateforme SignalConso vous permet désormais de signaler simplement et en ligne toute erreur ou tentative de malversation à la Répression des fraudes.

Après avoir été expérimentée pendant 2 ans dans les régions Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes, la plateforme en ligne SignalConso prend une envergure nationale ce 18 février. Désormais l’ensemble des consommateurs, quel que soit leur lieu de résidence, peuvent l’utiliser pour faire remonter des manquements dans un supermarché, un commerce de proximité ou bien lors d’un achat en ligne. Cela marche pour tous les actes de consommation du quotidien comme exceptionnels : dépenses alimentaires, travaux, voyage, téléphonie, énergie, banque, assurance…

SignalConso est un service rattaché à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). Son utilisation est volontairement simple : le formulaire fait la part belle aux affirmations à cocher ou décocher pour décrire le problème rencontré. Il est également possible de joindre des photographies à votre signalement. Ce dernier est transmis, ensuite, à la DGCCRF et à l’entreprise concernée, qui peut le consulter si elle le souhaite.

70 000 signalements par an à la Répression des fraudes

Au cours des prochains mois, la plateforme sera enrichie pour permettre de traiter plus efficacement les signalements liés à internet. Sont visés l’e-commerce, les applications mobiles et les arnaques en ligne, précise le dossier de presse accompagnant le lancement du service. Chaque année, les consommateurs rapportent 70 000 plaintes à la DGCCRF. L’objectif de SignalConso est de « moderniser ce dispositif en le simplifiant et en informant en toute transparence les professionnels des signalements les concernant », précise le dossier de presse accompagnant le lancement du service.

En 2019, en phase de test, 3 400 signalements ont été déposés sur SignalConso, d’après les statistiques gouvernementales. Ils concernaient majoritairement des problèmes de prix, d’hygiène, de produits périmés et des litiges contractuels. 69% des entreprises incriminées ont lu le signalement. Et 77% d’entre elles y ont répondu. Sur SignalConso, les professionnels peuvent en effet indiquer les actions apportées ou encore exposer leurs arguments en cas de désaccord.