A quoi nous serviront nos mobiles en 2025 ? A payer ? A surveiller notre santé ? A travailler ? Une récente étude publiée par Gemalto a sondé les jeunes consommateurs de six pays. Et le moins qu’on puisse dire est que les Français ne figurent pas parmi les plus enthousiastes.

« Les consommateurs français ont généralement des attentes inférieures aux autres pays sur les technologies mobiles », constate Gemalto dans le commentaire de cette étude (1), menée auprès de 1.200 jeunes âgés de 18 à 30 ans au Brésil, en Chine, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en France.

Globalement, ces « millennials » sont un tiers environ (32%) à estimer que l’usage des espèces aura disparu en 2025, et 42% s’attendent à pouvoir régler tous leurs achats à l’aide de leur smartphone. Les Français sont assez nettement les plus sceptiques du lot. Ils ne sont que 19% à penser qu’ils bénéficieront d’ici 10 ans d’un service de paiement mobile fourni par leur opérateur, contre 69% des Brésiliens. Seul un tricolore sur 5 anticipe la disparition des espèces, contre 48% des Chinois. Ils sont aussi systématiquement les plus pessimistes concernant les apports potentiels des technologies de paiement sans contact, à un exception près : près de 60% en attendent plus de sécurité, contre seulement un Allemand sur deux.

Par ailleurs, le scepticisme des Français concernant le mobile ne concerne pas que les paiements. 19% seulement d’entre eux pensent utiliser, dans 10 ans, un assistant personnel numérique - du type Siri - pour les aider à gérer leur quotidien, contre 40% des répondants toutes nationalités confondues. Et ils sont également minoritaires à envisager d’utiliser leur mobile pour surveiller leur pression sanguine ou leur rythme cardiaque. Conclusion : en France, un mobile, ça sert avant tout à téléphoner.

(1) « Connected Living 2025 », basée sur un sondage en ligne réalisé en décembre 2015 par Smart Survey pour Gemalto.