Le prix de l'option valise peut parfois changer complètement le tarif d'un voyage. De plus, aucune compagnie aérienne n'a les mêmes règles que sa voisine sur la taille du bagage. Un député a interrogé le gouvernement sur le sujet. Celui-ci ne peut pas s'immiscer dans les stratégies privées, mais promet de travailler pour une meilleure information du client.

Si le départ en vacances est un sujet léger, le moment de la validation d'un billet d'avoir peut s'avérer être un casse-tête. Faut-il prendre une valise en soute ou préférer la valise cabine si pratique lors d'un petit séjour, mais dont le prix change pour chaque compagnie aérienne ou presque ?

Il faut de plus en plus souvent payer un supplément ou redoubler d'ingéniosité comme ces voyageurs qui portent un gilet de pêche aux multiples poches pour passer la douane. Le sujet est d'importance, car c'est aussi le prix du voyage qui fluctue au dernier moment avec le choix des bagages de moins en moins souvent compris pour les petits et moyens courriers.

Aux États-Unis, le président Joe Biden envisage une loi pour encadrer ces frais mouvants et en France, un député de la majorité a interpellé le gouvernement sur la question. Le député Renaissance de Charente-Maritime, Jean-Philippe Ardouin, a demandé au ministe des Transports Clément Beaune s'il ne fallait pas harmoniser le « gabarit des bagages autorisés ou non en cabine lors des déplacements en avion » puisque les valises « cabine » utilisées par un grand nombre de voyageurs « répondent à des dimensions standardisées, définies par l'Association du transport aérien international (56 cm x 45 cm x 25 cm, 10 kilos, NDLR) qui regroupe près de 300 compagnies aériennes à travers le monde. »

Une meilleure information du client à défaut d'une contrainte de la compagnie

Pas si simple rétorque l'exécutif, car « les règles relatives à la dimension et au poids maximum des bagages qu'un passager est autorisé à conserver avec lui dans la cabine d'un avion relèvent de la politique commerciale des transporteurs aériens. »

Néanmoins, des discussions ont débuté au Parlement européen pour imposer aux compagnies une meilleure information du client, dès le début la procédure de réservation. Le site Internet devra également présenter clairement les informations relatives aux bagages, qu'ils soient à main, cabine ou en soute...

Entre les valises en options et les dimensions qui fluctuent, comment s'y retrouver ? Chaque compagnie aérienne a ses propres règles comme le recense Le Figaro. Des compagnies low-cost comme EasyJet ou RyanAir proposent des prix d'appel attractifs, mais sans bagage. La première citée distingue même le petit bagage à main du grand bagage à main ou valise cabine.

Chers suppléments

Et si vous ne respectez pas les dimensions, vous serez amené à payer un supplément au moment d'embarquer : 25 euros chez Vueling, 45 euros chez Transavia ou 58 euros chez EasyJet. Ces compagnies ont multiplié les astuces comme celles-ci, mais souhaitent au maximum que les voyageurs partent léger pour accélérer les temps pour embarquer et débarquer.

Enfin, au moment où vous avez fait votre choix entre bagage cabine et valise en soute, gardez bien en tête que dans le premier vous ne pourrez pas emporter de liquides de plus de 100 ml, sauf s'il s'agit d'un médicament ou d'un aliment pour un bébé. Pour les bambins, les compagnies se montrent étonnament... souple. Très souvent, le transport de la poussette est gratuit.