Générations, le mouvement fondé par Benoît Hamon, a appelé mercredi le gouvernement à procéder à des « nationalisations temporaires » des sites Ascoval et Ford, pour que cesse « une impuissance publique aussi consternante que coupable ».

« L'impuissance publique, les déclarations indignées et les larmes de crocodiles des ministres doivent cesser : l'État doit remplir son rôle et agir », et Emmanuel Macron, en charge de ces dossiers sous François Hollande, « tenir » ses « engagements », a réclamé Mehdi Ouraoui, porte-parole de Générations, dans un communiqué. Une nationalisation temporaire « garantir(ait) les conditions sereines d'une reprise de ces sites », a-t-il souligné.

Il réclame également « que soit engagée sans délai l'adoption d'un arsenal législatif permettant d'obtenir le remboursement de toutes les aides publiques versées aux entreprises voyous qui ne remplissent pas leurs engagements en matière de création d'emploi et d'activité économique ».

A Blanquefort (Gironde), Ford a été « abreuvé d'aides publiques, dont le CICE (crédit impôt compétitivité emploi, NDLR) », et dans le dossier Ascoval à Saint-Saulve (Nord), « l'État s'est laissé berner par le repreneur pressenti Altifort, sans vérifier qu'il disposait des fonds nécessaires », a justifié Mehdi Ouraoui.