Le marché immobilier ancien s'approche de ses records historiques de transactions du début des années 2000, avec quelque 800.000 ventes estimées sur l'année 2015, a affirmé jeudi la Fnaim.

Après une stabilité au 1er semestre, avec 695.000 à 700.000 transactions estimées sur les 12 mois écoulés, « le niveau augmente de façon continue et rapide depuis juin, de sorte que l'on pourrait atteindre, voire dépasser 800.000 ventes sur l'année 2015 », a jugé l'organisation professionnelle lors d'une conférence de presse. « On retrouverait ainsi un volume proche des records historiques de la première partie des années 2000 », souligne-t-elle.

Pour la Fnaim, cette « accélération des ventes traduit le fait que les acheteurs ont cessé d'anticiper des baisses de prix et ne sont donc plus enclins à attendre pour réaliser leur projet ». Début décembre, les notaires ont fait état de 753.000 transactions enregistrées à fin septembre, sur les 12 derniers mois, soit un volume en hausse de 4%.

Encore un marché « à deux vitesses »

Toutefois, le marché est encore « à deux vitesses », puisque cette reprise des transactions ne concerne pas tous les segments du marché, ou « pas au même degré », constate la Fnaim. Ainsi, les ventes sont-elle en nette hausse dans plusieurs régions : la Bretagne (+19,7%), l'Aquitaine (+18,3%), le Centre, la Basse-Normandie et Rhône-Alpes (+17% à +18%), et en progression un peu moindre en Champagne-Ardenne, Midi-Pyrénées, Franche-Comté et Limousin (+11 à 13%), ou encore en Auvergne (+8,8%). En Corse (+4,8%), en revanche, la reprise est moins marquée.

Quant aux prix, ils se sont repliés de 1,9% au niveau national (-2% en province, -1,4% en Ile-de-France), selon les estimations de la Fnaim, qui représente les professionnels de l'immobilier actifs dans la transaction, la gestion, la location, l'expertise et le diagnostic.