C’est l’un des points marquants relevé par le dernier baromètre du capital risque en France réalisé par EY (Ernst & Young) : sur le premier trimestre 2014, la France reprend la deuxième place - perdue en 2013 – du capital risque en Europe (1),avec 15% des opérations d'investissement derrière le Royaume-Uni (25%) mais devant l’Allemagne (13%).

Sur ce premier semestre 2014, les investissements français en capital risque s’élèvent ainsi à 445 millions d’euros, répartis sur 188 opérations. Soit une progression de 6% du nombre d’opérations malgré une baisse de 9% du montant des investissements (par rapport au deuxième semestre 2013). De chiffres qui, selon Franck Sebag, Associé EY, « met en avant la vitalité du financement des startups françaises ».

Majoritairement des investissements de 1er tour

A l’examen de la répartition de ces investissements, le secteur du digital (services internet et logiciels) truste 60% des opérations et 46% des montants, suivi par celui des sciences de la vie (biotech et medtech) avec 24% des sommes investies. Le baromètre met aussi en exergue le « retour du secteur des cleantech [technologies vertes NDLR] avec deux opérations significatives (Leosphere et Nénuphar) ». Par rapport au stade de maturité des entreprises, on pourra noter que 21% des opérations ont concerné des projets en phase d’amorçage (pour 4% des montants investis) contre 51% des premiers tours de levées de fonds (40% des montants). Dans le top 3 des investisseurs, BPIFrance prend logiquement la première place avec 15 opérations menées sur ce premier semestre, suivi de Kima Ventures (10) et Alven Capital (9).

(1) Classement en nombre d’opérations sur le premier trimestre 2014 (par rapport au deuxième semestre 2013).