Le rapporteur général du Budget à l'Assemblée, Christian Eckert (PS), a salué mercredi un « bon » projet de budget 2014, en confirmant que les discussions continuaient entre le gouvernement et sa majorité sur certaines mesures pour le pouvoir d'achat.

Vantant « un bon budget, au service d'une politique tournée vers l'emploi », Christian Eckert a jugé devant la presse que la question « n'est pas d'opposer les impôts des ménages et ceux des entreprises, mais d'inverser la courbe du chômage, car en améliorant l'emploi, on améliore le pouvoir d'achat ».

Non seulement « les prélèvements obligatoires sont quasi stabilisés », mais les dépenses sont « parfaitement maîtrisées, notamment sur le nombre de fonctionnaires et la masse salariale, mais aussi documentées, tous les ministères et tous les opérateurs de l'Etat sont mis à contribution », a assuré le député de Meurthe-et-Moselle dans les couloirs de l'Assemblée, après l'audition des ministres de l'Economie et du Budget par la commission des Finances.

« Plusieurs mois de débat »

Interrogé sur de nouvelles mesures pour répondre aux demandes insistantes de députés socialistes sur le pouvoir d'achat, le rapporteur du Budget a souligné que « le marathon budgétaire ne fait que commencer » et que « le travail continue ».

A la question notamment d'un maintien de la niche fiscale pour les parents d'enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur, Christian Eckert a répondu : « On n'en est qu'au dépôt du projet de loi, les premiers amendements seront examinés en commission dans quinze jours et il y aura ensuite plusieurs mois de débat. Le gouvernement discute avec sa majorité et s'est montré ouvert à un certain nombre d'améliorations, mais il faudra que ces mesures soient compensées pour ne pas casser la réduction des déficits publics. »