La perception qu'ont les Français du secteur bancaire est restée stable entre 2012 et 2013 mais ils sont plus nombreux à vouloir être suivis par un conseiller attitré, selon une étude de l'institut Ifop pour la Fédération bancaire française (FBF).

Cette enquête, publiée lundi, confirme également la tendance observée depuis plusieurs années de visites en agences bancaires de plus en plus rares.

Six Français sur dix répondent avoir une bonne image de leur banque, un niveau équivalent à celui de 2012. La proportion monte à 78% lorsque les personnes interrogées donnent leur opinion sur leur propre banque (contre 81% en 2012). De même, elles sont 72% à dire qu'elles sont satisfaites de leur conseiller bancaire. « L'image du secteur dans son ensemble est stable mais l'image que chacun a de sa propre banque reste à des niveaux très élevés. Cela prouve que les clients des banques sont majoritairement satisfaits », a expliqué à l'AFP Pierre Bocquet, directeur du département banque de détail à la FBF.

Les Français moins nombreux à privilégier une banque à distance

Parmi les qualités reconnues à leur conseiller, les personnes interrogées citent principalement la compétence (81%) et le fait qu'il répond bien à leurs questions (79%). Seulement un tiers d'entre elles jugent en revanche qu'il les contacte assez régulièrement (36%).

Elles sont aussi deux tiers (65%) à préférer avoir un conseiller qui les suit personnellement (contre 62% en 2012), alors que la part des clients privilégiant une banque à distance (internet, téléphone) recule à 10% (contre 11%). « Cela témoigne du besoin de proximité que recherchent les clients. Mais la proximité ne passe pas seulement par le contact avec un conseiller en agence mais aussi par les nouveaux moyens utilisés par les clients pour s'informer », a souligné M. Bocquet.

Pour preuve, la fréquentation des agences continue à se faire de plus en plus rare, avec 17% des Français qui déclarent s'y rendre plusieurs fois par mois (contre 21% en 2012 et encore 52% en 2010), la faute notamment aux nombreuses opérations qui sont désormais réalisables à distance comme les virements.

Cette étude a été réalisée par internet du 6 au 11 avril auprès d'un échantillon représentatif de 1.000 personnes, âgées de 15 ans et plus.