Dans une interview publiée mardi dans le Figaro, Gilles Carrez (UMP), rapporteur général du Budget dans l'Assemblée nationale sortante, affirme que les premières décisions du gouvernement aboutiront à « 20 milliards de dépenses publiques supplémentaires d'ici cinq ans ».

« La hausse du Smic joue contre l'emploi. D'autant que les entreprises devront aussi faire face au relèvement des cotisations retraite, pour financer les départs à 60 ans », estime Gilles Carrez dans cette interview. « En ajoutant à ces deux mesures l'allocation de rentrée scolaire et la fin du non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux des fonctionnaires, on arrive à un chiffre éloquent : un mois de décisions socialistes, c'est 20 milliards (d'euros, ndlr) de dépenses publiques supplémentaires d'ici cinq ans, soit l'équivalent de 1% de la richesse nationale ».

« Chasse au riches »

Du côté des recettes, selon le député-maire du Perreux (Val-de-Marne), « la plupart des mesures fiscales du programme PS sont surévaluées car elles se fondent sur l'illusion démagogique de faire payer les riches (...) Comme la chasse aux riches rapportera moins que prévu, ce sont les classes moyennes qui paieront l'addition ».