55% des Français se déclarent favorables au maintien du système actuel du quotient familial plutôt qu'à l'instauration d'une somme fixe versée par enfant à charge sans condition de revenus, indique un sondage Ifop pour « Sud Ouest Dimanche ».

Actuellement, le nombre de parts fiscales, c'est-à-dire le taux d'imposition sur les revenus, varie en fonction du nombre d'enfants.

Ce thème, au centre d'une polémique entre l'équipe de François Hollande et les rangs de l'UMP cette semaine, trouve un écho très variable en fonction du positionnement politique. Les sympathisants de l'UMP sont 73% à souhaiter le maintien du dispositif actuel, alors que les sympathisants de gauche sont 51% à vouloir le modifier. Les sympathisants du FN sont très partagés (50% pour le maintien, 49% pour une modification).

A l'inverse 42% des Français se disent en faveur de la disparition du quotient familial au profit du versement d'un forfait annuel de 600 euros par enfant versé à toutes les familles.

Les cadres supérieurs et les professions intermédiaires sont beaucoup plus nombreux (respectivement 70% et 65%) à pencher pour le statu quo. Ce sont les employés les plus favorables (54%) à un forfait annuel par enfant sans condition de ressources, les ouvriers apparaissant très divisés sur le sujet (50% pour le maintien, 48% pour le changement).

Le sondage a été réalisé par téléphone du 12 au 13 janvier auprès d'un échantillon de 977 personnes représentatif (selon la méthode des quotas) de la population française de plus de 18 ans.