À partir du 1er janvier 2024, il ne sera plus autorisé de régler toutes ses courses au supermarché avec un ticket restau comme c'était le cas depuis août 2022. Il s'agit d'un retour aux sources et seuls les produits directement consommables seront recevables.

Retour à la normale pour les tickets restaurant. À partir du 1er janvier 2024, vous ne serez plus aussi libre qu'actuellement pour dépenser le solde de vos titres déjeuner. Il ne sera notamment plus autorisé de régler toutes ses courses au supermarché avec le billet en papier ou la carte dématérialisée. En clair, comme un retour aux sources, seuls les produits directement consommables seront recevables. Terminé les achats de paquets de pâtes, de riz ou de douzaine d'œufs, vous devrez vous contentez de soupes instantanées, de sandwichs triangle, de conserves ou de fruits et légumes.

Depuis octobre 2022, les 4 millions de salariés bénéficiaires de titres-restaurant ont vu le plafond passer à 25 euros pour régler leurs achats alimentaires, au restaurant, en boulangerie ou dans les supermarchés où la mesure sera donc restreinte à compter du 31 décembre 2023. Après la crise sanitaire du Covid, le plafond qui avait atteint 38 euros pour soutenir la restauration lors de la crise sanitaire avait été ramené à 19 euros au 1er juillet 2022.

Depuis le août 2022, les titres-restaurants sont utilisables du lundi au samedi.

Le gouvernement appuie le développement de la carte

Face à la pression des professionnels qui jugent les commissions prélevées et la procédure d'envoi trop lourde, le gouvernement va pousser à la dématérialisation du ticket resto, d'ici à 2026 pour simplifier la vie des Français, avait annoncé la ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme Olivia Grégoire.

Avantage du projet selon émetteurs : la possibilité de régler son repas ou ses courses au centime près. Fin 2020, les cartes équipaient déjà 70% des bénéficiaires chez Edenred (soit 1,4 million de personnes), 26% chez Up Chèque Déjeuner (400 000 personnes) ou 35% chez Apetiz (soit 400 000 personnes). Les tickets resto représentent 10 à 20% du chiffre d'affaires des commerçants de bouche, et jusqu'à 30 à 40% pour ceux situés dans des zones où les entreprises sont concentrées comme La Défense à Paris.