Les 40 millions de Français qui achètent en ligne y ont dépensé plus de 2 500 euros en moyenne l’an dernier. Un chiffre en nette hausse (+6,5%), qui a permis au e-commerce de dépasser les 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

60 millions de consommateurs, dont 40 millions sur internet : en 2019, le e-commerce, Amazon en tête, a passé plusieurs caps symboliques, selon les chiffres clés publiés aujourd’hui par la Fédération e-commerce et vente à distance (Fevad). Celui des 40 millions de clients, donc, mais aussi des 200 000 sites marchands actifs et des 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires (103,4 milliards précisément, en hausse de 11,6%). Il s’approche également d’un autre cap, qu’il passera certainement en 2020 : en 2019, le commerce en ligne a représenté 9,8% de l’ensemble des ventes de produits et services de détail.

Des dépenses moyennes en hausse de 157 euros

Non seulement les e-acheteurs sont de plus en plus nombreux, mais ils dépensent de plus en plus. Le budget e-commerce moyen par usager est ainsi passé de 2 420 euros en 2018 à 2 577 euros (+ 157 euros, +6,5%) en 2019, et le nombre de commandes par an de 39 en moyenne à 42. Plus très loin, donc, d’un achat par semaine. En tête des produits convoités, on retrouve toujours la mode et l’habillement - un e-acheteur sur 2 achète des vêtements en ligne - devant les produits culturels (41%) et les jeux et jouets (38%), qui passent devant les voyages (37%).

Les CSP+ en pointe

Qui sont ces 40 millions d’e-acheteurs ? Un peu tout le monde, au final. Les hommes internautes sont certes un peu plus susceptibles d’acheter en ligne que les femmes, mais c’est à la marge : 82% contre 81,5%. Pour trouver des différences d’usages plus significatives, il faut regarder l’âge des usagers - près de 90% des 25-34 ans achètent en ligne, contre un peu plus de 70% des plus de 65 ans - mais aussi la catégorie socio-professionnelle - plus de 92% des CSP+ sont adeptes, contre 75% des inactifs - et le lieu de résidence : les Occitans sont ainsi près de 84% à passer commande, contre 72% des Bourguignons. Et petite surprise, les Franciliens sont plutôt dans le bas de la fourchette : 76,3%.