Immatriculer un véhicule va sans doute vous coûter plus cher qu'en 2022, surtout en fonction de la région dans laquelle vous habitez.

Selon Capital, le prix moyen du cheval fiscal en France métropolitaine devrait s'établir pour l'année 2023 à 44,2 euros, soit 1,1% plus cher qu'en 2022. Des tarifs néanmoins seulement indicatifs pour le moment, les budgets des régions n'étant pas tous arrêtés. Or, le produit des cartes grises revient intégralement aux régions.

Les véhicules hybrides désormais concernés

Toujours d'après Capital, trois régions ont fait le choix d'augmenter le coût du certificat d'immatriculation : les Pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France. Avec une augmentation de 6,2% par cheval fiscal, la première région citée est celle avec la plus forte augmentation. « Une décision qui va faire de Nantes et ses alentours l'une des régions les plus chères de France dès lors qu'il s'agit d'immatriculer une auto », note Capital. En effet, alors que le prix du cheval fiscal est actuellement fixé à 48 euros, il devrait désormais grimper à près de 51 euros. La région Sud va cependant encore plus loin, avec un cheval fiscal affiché à 51,2 euros en 2022.

Alors que certaines régions étaient jusqu'alors plus généreuses avec les véhicules hybrides, ces derniers devront dorénavant passer à la caisse dans les Hauts-de-France, les Pays de la Loire, la Nouvelle-Aquitaine et la Bourgogne Franche-Comté. Exonérés de taxes sur la carte grise jusqu'ici, les propriétaires de ces véhicules devront désormais payer pour les immatriculer : jusqu'à 50% du montant normal dans le Nord et en Nouvelle-Aquitaine. En faisant payer les propriétaires de véhicules hybrides, la région Pays de la Loire s'attend quant à elle à récupérer environ 13 millions d'euros.

Contrôle technique : les tarifs sont plus élevés pour les voitures électriques et hybrides