Alors qu'elle souhaitait simplement faire changer les verrous de ses volets, une retraitée de 73 ans ne sachant pas lire s'est retrouvée avec un contrat pour changer l'ensemble de ses fenêtres ainsi qu'un prêt de 16 000 euros. Grâce à l'intervention d'une association, la septuagénaire a finalement pu obtenir l'annulation de ce contrat.

Une retraitée a fait les frais d'une commerciale peu scrupuleuse le 11 mars dernier à Romans-sur-Isère (Drôme). En effet, cette femme âgée de 73 ans ne sachant pas lire s'est retrouvée avec un contrat pour changer l'ensemble de ses fenêtres ainsi qu'un prêt de 16 000 euros sur 13 ans alors qu'elle pensait simplement faire changer les petits verrous de ses volets, rapportent nos confrères de France Bleu.

A l'origine, la retraitée pensait avoir pris rendez-vous avec un technicien lorsqu'elle voit débarquer chez elle une commerciale. Cette dernière lui a alors d'emblée proposé de changer toutes ses fenêtres. « J'ai dit non pas tout de suite, mais elle a insisté », a expliqué la septuagénaire. Elle s'est ensuite retrouvée à signer un document dont elle ignorait le contenu, sur une tablette. Document dont elle n'a jamais reçu le double.

« Ce n'est pas un cas particulier »

La retraitée a alors décidé d'avertir sa fille qui s'est rapidement rendu compte que sa mère avait souscrit un contrat pour changer l'ensemble de ses fenêtres et un prêt de 16 000 euros. « J'ai rappelé la commerciale. Mais elle ne voulait pas annuler le contrat », a raconté la fille.

Fort heureusement, l'association pour laquelle elle travaille a décidé de prendre les choses en main. Finalement, après de multiples relances, la société a accepté d'annuler le contrat. « Ce n'est pas un cas particulier. Les personnes âgées sont des cibles toutes trouvées, elles sont souvent vulnérables donc méfiance », a regretté Rémi Magaud, le président de l'association.

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